« Paris Air Lab » tournée vers la décarbonation du transport aérien
Organisée par le SIAE et le GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), « Paris Air Lab » a décrypté les leviers de cette décarbonation sur un espace de 1 000 m2 situé au cœur du Salon. Le secteur se mobilise, en effet, face à ce défi. L’enjeu est notamment de répondre à la feuille de route « Destination 2050 » établie par les États membres de l’Union européenne.
Pour inventer un transport aérien neutre en carbone en 2050, les programmes de recherche, les changements de pratiques et les ruptures technologiques se multiplient. C’est tout un écosystème international composé d’industriels, de chercheurs et d’énergéticiens qui dessine ainsi le futur de l’aérien. Ils sont d’ailleurs nombreux à avoir pris la parole sur les tables rondes et les stands, en parallèle de l’exposition. L’un des sujets phares a été les conditions de la transition vers les énergies non fossiles.
Le SIAE, salon de référence
Cette 54ème édition a, une nouvelle fois, positionné le SIAE comme LE rendez-vous international des professionnels de l’aéronautique et du spatial :
2 500 exposants de 46 pays dont 1 130 français
300 000 visiteurs dont 170 000 particuliers.
Les technologies d’avenir au cœur de « Paris Air Lab »
Cette révolution en cours s’appuie sur de nouveaux horizons technologiques, au sol et en vol. L’exposition a présenté des solutions émergentes à travers des prototypes et des pièces grandeur nature. Au sol, la décarbonation du roulage et des opérations repose notamment sur des systèmes de roulage électrique, dont l’e-Taxi développé par Safran. Il permet aux appareils de se déplacer au sol avec les réacteurs éteints.
En vol, l’hydrogène et les carburants aéronautiques durables (SAF) présentent des alternatives prometteuses aux énergies fossiles. Airbus teste, par exemple, des moteurs à pile à combustible destinés à convertir l’hydrogène en électricité afin de rejeter uniquement de la vapeur d’eau. Du côté des carburants, quatre grandes filières de production émergent, s’appuyant notamment sur des huiles végétales, ainsi que des résidus agricoles ou forestiers. Véritable invitation au voyage dans ce futur décarboné, des expériences interactives en réalité virtuelle ont séduit de nombreux visiteurs.
« Cela fait deux ans que je suis inscrite à l’infolettre. Elle me permet de ne rien rater de l’actualité du Groupe ADP, notamment les changements et les fermetures des pistes. Passionnée par l’aérien, j’ai été ravie de venir cette année au SIAE. Démonstrations, expositions… une expérience inoubliable ! »
Anaë travaille à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle et a remporté deux places pour le SIAE.
Une nouvelle fois, le SIAE s’inscrit dans les évènements incontournables du monde de l’aérien. Le public était au rendez-vous de cette édition, résolument tournée vers les nouvelles technologies.