Soucieux d’offrir à ses salariés et à l’ensemble du territoire un meilleur accès à l’aéroport, le Groupe ADP en partenariat avec l’État, la région Île-de-France, les départements du Val d’Oise et de la Seine-et-Marne et la communauté d’agglomération Roissy Pays de France a investi à hauteur de neuf millions d’euros dans le projet du Contournement Est de Roissy (CER).
En effet, la congestion routière actuellement observée autour de la plateforme est un sujet particulièrement important pour le Groupe ADP qui souhaite faire bénéficier à ses salariés, passagers et à l’ensemble du territoire, d’un nouvel accès à l’aéroport, moins engorgé et qui permettra de réduire les temps de parcours.
Initié en 2014, ce contournement représente la création de 9 km d’autoroute, 7 km de route départementale et trois échangeurs. Aujourd’hui, le projet entre dans sa troisième et dernière phase. Il aboutira à la fin de l’année 2023.
Pourquoi un tel projet ?
Depuis plusieurs années, le réseau routier autour de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, et plus largement dans le nord-est francilien, est sujet à de nombreuses congestions. Son dimensionnement actuel ne permet pas une desserte efficace du territoire, notamment en l’absence de liaison autoroutière entre la RN2 et l’A1.
60 000
véhicules empruntent chaque jour le réseau routier autour de Paris-Charles de Gaulle
En 2014 par la Direction régionale et Interdépartementale de l’Équipement et de l’Aménagement d’Île-de-France (DRIEA-IF) et ses partenaires : la région Île-de-France, les départements du Val d’Oise et de la Seine-et-Marne, la communauté d’agglomération Roissy Pays de France et le groupe ADP, ont entrepris des travaux d’aménagement.
9 millions d'euros
Investissement pour le Groupe ADP
Ces travaux permettront de doubler la capacité d’accès à la plateforme Paris-Charles de Gaulle par l’est et de relier la plateforme aéroportuaire aux réseaux routiers national et départemental.
En quoi consistent ces travaux ?
Les travaux vont permettre de créer :
• une autoroute à 2 x 2 voies entre l’autoroute A1 et la route nationale N2,
• une route départementale à deux voies pour garantir les dessertes locales,
• trois échangeurs : pour garantir la liaison avec l’A1, pour assurer les échanges entre le réseau national et le réseau départemental au niveau du Mesnil-Amelot, et pour améliorer l’accès à l’aéroport par l’est.
Plan du projet
Les aménagements prévus dans le cadre du projet cofinancé avec le Groupe ADP permettront notamment :
- de doubler la capacité d’accès à la plateforme par l’est ;
- d’assurer la liaison entre la future A104 dans le sens intérieur et la future RD212 et relier ces deux axes à la plateforme via un giratoire au sud. Ce giratoire permettra de relier la plateforme aéroportuaire aux réseaux routiers national et départemental ;
- de permettre d’utiliser l’accès est de la plateforme depuis la future A104, via la réalisation de deux nouvelles bretelles.
Plusieurs étapes ont déjà été réalisées :
2014
mise en service d’une liaison à 2×2 voies entre l’échangeur de Compans sur la N2 et l’échangeur d’accès par l’est à l’aéroport.
2016
ouverture de la bretelle direction Cergy pour les usagers venant de Paris par l’autoroute A1.
2020
c’est cette année, en 2020, que le gros des travaux va être lancé, avec d’abord les premiers travaux préparatoires : décapage et défrichement de certaines emprises.
Quelles conséquences pour les riverains ?
Ce projet a été pensé pour que son impact sur les habitants et sur l’environnement soit réduit.
- Tout au long du chantier, la circulation sera alternée entre la nouvelle autoroute et la nouvelle route départementale pour assurer la continuité des déplacements.
- Les travaux de nuit seront privilégiés lors des phases les plus gênantes pour la circulation.
Un cahier des charges prescriptif sera par ailleurs imposé aux entreprises de travaux. Il comprendra par exemple des mesures acoustiques ou modes de gestion des déchets. Objectif : limiter au maximum l’impact sonore et visuel des travaux pour les riverains.
Enfin, pour maintenir des milieux favorables à la biodiversité, un coordinateur environnemental garantira la bonne intégration des actions de protection de l’environnement tout au long des travaux. L’État s’est aussi engagé à reconstituer une zone humide, à maintenir des espaces abritant des espèces protégées et à recréer des aménagements paysagers favorables au développement de la biodiversité.