Mise en service depuis 2012, la CTFE assure 25 % de la production annuelle de chaleur de l’aéroport, en chauffage et eau sanitaire. Elle fonctionne avec des résidus de bois non traités provenant principalement de forêts proches de l’aéroport et gérés durablement. Les deux chaudières à bois qui constituent la chaufferie ont une capacité de production de 70 000 KWh à alimenter en eau à 105° le réseau de chauffage de l’aéroport et viennent en complément des 100 MW issus de chaudières au gaz. L’équipement est complété par un bâtiment de stockage du bois de 2 000m3 qui permet une autonomie de quatre jours.
70 000 KWh
capacité de production soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 30 000 habitants
La transition énergétique engagée par Groupe ADP
Le Groupe ADP est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le réchauffement climatique et mène une politique destinée à accompagner la transition énergétique de ses aéroports, notamment par la production d’énergies renouvelables pour réduire les émissions de CO2.
Le Groupe ADP a opté pour une diversification de ses apports en énergie : la géothermie à Paris-Orly en 2011 et la biomasse à Paris-Charles de Gaulle en 2012 pour atteindre 15% d’énergie renouvelable en 2020.
D’autres actions sont menées pour réduire les émissions de CO2 : ferme solaire, construction de bâtiments certifiés HQE, postes avions équipés de prises 400 Hz, verdissement des véhicules, géothermie à CDG en 2026 etc.
Quels sont les avantages d’une chaufferie à bois ?
- Avantage écologique : réduction de 18 000 tonnes de nos rejets de CO2,
- Intérêt économique, dans un contexte de hausse du prix du gaz (chauffage au bois 30 à 40 % moins cher que le chauffage au gaz),
- Diversification de l’apport en énergie, ce qui permet d’être moins sujet aux fluctuations des cours du gaz,
- Une énergie à portée de main grâce aux forêts environnantes du secteur de Paris-Charles de Gaulle et de l’expérience de l’ONF, Office Nationale des Forêts.
Quels sont les avantages de l’énergie au bois ?
Le bois provient de forêts de culture, certifiées et gérées durablement par l’Office Nationale des Forêts (ONF).
Toutes ces coupes entrent dans le cadre d’un programme d’aménagement forestier, approuvé par arrêté ministériel, et permettant un renouvellement progressif et planifié de la forêt.
La combustion du bois émet un volume de carbone ou de gaz à effet de serre semblable à la décomposition naturelle d’un même volume de bois mort ou abandonné.
Les plaquettes forestières sont constituées en majorité de résidus d’élagage, de coupes de branches, de troncs non conformes qui ont peu de valeur marchande, etc.
Chaque année, la chaufferie utilise 40 000 tonnes de bois « propre », c’est-à-dire non-traité.
Après combustion, les cendres sont récupérées par le groupe ONF Energie Bois ou Picardie Energie Bois, un réseau développé par l’Office national des forêts afin d’être réutilisées pour l’épandage agricole.
Le bois est une énergie qui émet peu de gaz à effet de serre (CO2), il possède un cycle neutre en carbone. La combustion du bois émet un volume de carbone ou de gaz à effet de serre semblable à la décomposition naturelle d’un même volume de bois mort ou abandonné.