28/07/20 Trafic

Le trafic redécolle à Paris-Le Bourget et sur l’ensemble de nos aérodromes

Paris-Le Bourget et nos onze aérodromes d’aviation générale reprennent progressivement leurs activités. Une attention particulière est portée aux nuisances sonores.

Avion sur les pistes de l'aéroport du Bourget

Avion sur les pistes de l'aéroport du Bourget

Paris-Le Bourget et nos onze aérodromes d’aviation générale reprennent progressivement leurs activités. Une attention particulière est portée aux nuisances sonores.

Que s’est-il passé pendant le confinement ? 

Trafic en forte hausse

Le trafic de l’aviation d’affaires, très touché par la crise (- 68 % à la mi-mai), ne cesse aujourd’hui d’augmenter, avec plus de 90 vols quotidiens à la fin du mois de juin 2020. Les aérodromes de Paris-Le Bourget, Toussus-Le-Noble et Pontoise-Cormeilles-en-Vexin voient ainsi affluer une forte demande de vols d’affaires, principalement à destination de la France et du Royaume-Uni.

Quant aux aérodromes de Chavenay, Chelles, Coulommiers, Étampes, Lognes, Meaux, Persan et Saint-Cyr, ils ont connu, dès leur réouverture, une belle hausse de participation aux vols amateurs. « Le dimanche du premier week-end de déconfinement, nous avons enregistré bien plus de mouvements d’avion que d’habitude, se réjouit Catherine Lebreil, responsable du pôle Exploitation. 481 à Lognes et 400 à Chavenay au lieu de 300 à 350 pour une journée habituelle. Les amateurs se sont précipités et étaient ravis de retrouver leur liberté de vol. »

Nuisances sonores encadrées

À Paris-Le Bourget, les décollages d’avion à réaction et l’utilisation de la piste 2 par les avions de plus de 5,7 tonnes sont toujours interdits entre 22h15 et 6h00. 

Et, alors que de nombreux riverains sont toujours en télétravail, plus que jamais « l’enjeu de l’aviation générale est de respecter les trajectoires et la baisse de régime des moteurs à l’approche afin d’éviter les nuisances », explique Catherine Lebreil.

 

Activité de maintenance

La période très particulière du confinement a été l’occasion de poursuivre la maintenance des aires aéronautiques.  « Nous avons préservé l’opérabilité de nos aérodromes pour être prêts à redémarrer rapidement, précise Bruno Mazurkiewicz, directeur de Paris-Le Bourget. La fermeture des frontières et le confinement ayant fortement réduit l’exploitation, nous avons donc pu entreprendre des opérations de maintenance en situation moins contrainte dans des délais raccourcis ».

 

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