Paris-Le Bourget et nos onze aérodromes d’aviation générale reprennent progressivement leurs activités. Une attention particulière est portée aux nuisances sonores.
Que s’est-il passé pendant le confinement ?
- Paris-Le Bourget et l’héliport d’Issy-les-Moulineaux sont restés ouverts pendant toute la période du confinement, avec une activité concentrée sur le transport sanitaire et le rapatriement des personnes.
- Les aérodromes de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin, Toussus-Le-Noble et Lognes ont été maintenus en veille afin d’accueillir des aéronefs, notamment pour les opérations de refuelling ou de déroutement.
- Nous avons fermé nos autres aérodromes, Chavenay, Chelles, Coulommiers, Étampes, Meaux, Persan et Saint-Cyr, pour les réouvrir les 11 et 18 mai 2020.
Trafic en forte hausse
Le trafic de l’aviation d’affaires, très touché par la crise (- 68 % à la mi-mai), ne cesse aujourd’hui d’augmenter, avec plus de 90 vols quotidiens à la fin du mois de juin 2020. Les aérodromes de Paris-Le Bourget, Toussus-Le-Noble et Pontoise-Cormeilles-en-Vexin voient ainsi affluer une forte demande de vols d’affaires, principalement à destination de la France et du Royaume-Uni.
Quant aux aérodromes de Chavenay, Chelles, Coulommiers, Étampes, Lognes, Meaux, Persan et Saint-Cyr, ils ont connu, dès leur réouverture, une belle hausse de participation aux vols amateurs. « Le dimanche du premier week-end de déconfinement, nous avons enregistré bien plus de mouvements d’avion que d’habitude, se réjouit Catherine Lebreil, responsable du pôle Exploitation. 481 à Lognes et 400 à Chavenay au lieu de 300 à 350 pour une journée habituelle. Les amateurs se sont précipités et étaient ravis de retrouver leur liberté de vol. »
Nuisances sonores encadrées
À Paris-Le Bourget, les décollages d’avion à réaction et l’utilisation de la piste 2 par les avions de plus de 5,7 tonnes sont toujours interdits entre 22h15 et 6h00.
Et, alors que de nombreux riverains sont toujours en télétravail, plus que jamais « l’enjeu de l’aviation générale est de respecter les trajectoires et la baisse de régime des moteurs à l’approche afin d’éviter les nuisances », explique Catherine Lebreil.
Activité de maintenance
La période très particulière du confinement a été l’occasion de poursuivre la maintenance des aires aéronautiques. « Nous avons préservé l’opérabilité de nos aérodromes pour être prêts à redémarrer rapidement, précise Bruno Mazurkiewicz, directeur de Paris-Le Bourget. La fermeture des frontières et le confinement ayant fortement réduit l’exploitation, nous avons donc pu entreprendre des opérations de maintenance en situation moins contrainte dans des délais raccourcis ».