17/07/20

Réouverture de Paris-Orly : quelles conséquences pour les riverains ?

Après sa fermeture au trafic commercial le 1er avril 2020, l’aéroport Paris-Orly a rouvert ses portes le 26 juin 2020. La reprise se fait progressivement, et dans un contexte inédit. Les acteurs du secteurs aériens se sont en effet engagés à limiter leur impact sur l’environnement, et par conséquent, les nuisances pour les riverains.

Paris-Orly : Orly 3 - Crédits photos : Gwen le bras pour le Groupe ADP

Paris-Orly : Orly 3 - Crédits photos : Gwen le bras pour le Groupe ADP

Reprise équivalente à 20 % du trafic avant crise

Sur les quatre secteurs que compte l’aéroport Paris-Orly, seul le secteur trois est réouvert.

Paris-Orly : un terminal unique divisé en quatre zones "Départs et Arrivées"

Dans le courant de l’été 2020, le trafic devrait ainsi représenter environ 20 % de son niveau normal. Par la suite, la reprise se fera à un rythme plus modéré qu’auparavant.

Des avions plus propres

Pour les compagnies aériennes, la crise sanitaire a eu un rôle d’accélérateur : elles se sont engagées à accélérer le renouvellement de leurs flottes d’avions. Déjà, elles ont écarté de leurs flottes les appareils les plus vieillissants.

C’est une évolution significative : chaque nouvelle génération d’avion permet une réduction des émissions de CO2 à la source de près de 20 % à 25 % par rapport à la génération précédente.

Quelques exemples :

  • La compagnie Corsair s’est séparée de l’ensemble de sa flotte de B747-400 et va poursuivre l’intégration d’avions plus récents et plus performants d’un point de vue environnemental, dont des Airbus A330-900 neo neufs.
  • Les compagnies Air Caraïbes et French Bee poursuivent la réception d’appareils A350.
  • Air France a commandé 60 Airbus A220-300 pour remplacer ses A318/A319, et s’est engagée à affecter prioritairement ses investissements pour le renouvellement de sa flotte.
  • D’autres compagnies, comme EasyJet et Vueling, utilisent de plus en plus fréquemment leur A320 neo sur l’aéroport.

Airbus A220-200 / Crédit photo : Romain Coupy.

L’ensemble du secteur aérien a pris des engagements historiques pour accélérer sa décarbonisation

L’ensemble du secteur aérien a pris des engagements historiques pour accélérer sa décarbonisation :

  • Air France a confirmé la division par deux d’ici à 2030 des émissions de CO2 au passager-kilomètre par rapport à 2005. La compagnie s’est aussi engagée sur une baisse des émissions de CO2 de 50 % en valeur absolue entre 2019 et 2024. 
  • De leur côté, les constructeurs se sont engagés à développer pour 2035 un « avion neutre en carbone » fonctionnant à l’hydrogène, avançant donc l’objectif de dix ans par rapport aux prévisions initiales de la filière.

Au sein du Groupe ADP, cela fait déjà dix ans que nous travaillons à la réduction de notre empreinte carbone, avec une réduction de 63 % de nos émissions de C02 entre 2009 et 2019. Notre trajectoire est très claire :

  • Neutralité carbone d’ici 2030, grâce à un programme de réduction de nos émissions internes ;
  • Zéro émission nette d’ici 2050.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter l’ensemble de nos engagements visant à réduire notre impact sur l’environnement.

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