Chavenay-Villepreux

Code IATA

XZX et code OACI : LFPX

Latitude

48° 50′ 32″ N et longitude :  1° 58′ 51.11″ E

Altitude

129 m

Situation

78450 Chavenay-Villepreux, Yvelines, à 12 km au nord-ouest de Versailles

Accès

A13 puis D98

Mise en service

1936

Superficie

47 ha

Tour de contrôle

oui

Nombre de mouvements d'avion en 2021

67 266

Nombre de pistes

2 pistes en herbe de 820 et 700 m de long

Nombre de hangars

15

Nombre de sociétés installées sur la plate-forme

1

Horaire d’ouverture du terrain au trafic

du lever du soleil moins 30 minutes à coucher du soleil plus 30 minutes

PEB en vigueur

PEB de 03/07/1985 (révision en cours pour 2020)

Situé dans le département des Yvelines, l’aérodrome de Chavenay-Villepreux est implanté au cœur de la plaine de Versailles à une vingtaine de kilomètres de Paris. Doté de deux pistes en herbe en croix, il accueille un trafic d’aviation de loisirs dynamique – notamment à l’intersaison – et des activités diverses comme la formation aéronautique, la rénovation d’avions anciens, la construction d’avion amateur ou encore la pratique de la voltige. En 2021, il totalisait près de 60 000 mouvements d’avion sur un terrain relativement restreint (47 hectares) avec 130 aéronefs postés et 1300 pilotes en activité.

Le plus grand centre vélivole des années 50

En 1949, Chavenay est le plus grand centre vélivole de France. Les planeurs Emouchet sont remorqués par des voitures puis par des Stampes, des Caudron Lucioles, des Storchs et des Moranes Saulnier 317.

Créé en 1936 par le ministère de la Guerre, l’aérodrome de Chavenay-Villepreux est délaissé par les Allemands pendant l’occupation et 500 moutons paissent sur ce champ d’aviation. L’un des deux hangars est démantelé par les riverains qui en récupèrent les matériaux. Ouvert à la circulation aérienne publique le 6 février 1947, l’aérodrome est exploité par Aéroports de Paris à partir de 1948. Les moutons restent chargés de l’entretien du terrain jusqu’à la fin des années 60.

En 1949, Chavenay est le plus grand centre vélivole de France. Les planeurs Emouchet sont remorqués par des voitures puis par des Stampes, des Caudron Lucioles, des Storchs et des Moranes Saulnier 317.

A partir de 1960, les activités vélivoles se déplacent peu à peu vers Beynes et cèdent leur place à l’aviation. L’ouverture de Paris-Charles de Gaulle en 1974 a transformé l’espace aérien de la zone et abaissé le plafond à 1 500 pieds. Les planeurs quittent alors définitivement le terrain.

En 1972, Groupe ADP restructure l’aérodrome en créant deux pistes et un deuxième front de hangars. Le trafic est d’une telle importance qu’Aéroports de Paris construit une tour de contrôle en 1976.

Aujourd’hui, la centaine d’aéronefs Robin (DR400, DR221), Jodel (D112) Piper (PA28, PA19, J3), Cessna (C150, C172, C182), Mudry CAP10, etc. basée sur l’aérodrome appartient pour moitié à des propriétaires privés et l’autre aux huit aéroclubs et deux sociétés de travail aérien.

Un terrain en rénovation

Doté d’une couverture herbeuse difficile à entretenir en raison d’un sol calcaire, l’aérodrome de Chavenay-Villepreux a entamé depuis quelques mois des travaux de réhabilitation notamment sur les parties les plus fréquentées par les aéronefs.  En 2024, la piste en 10/28 sera également prolongée pour accueillir la majorité du trafic aérien. Devenue une piste préférentielle, elle permettra de réduire de façon significative le survol des zones habitées à proximité.

L’aérodrome et son territoire

En 2022, l’association des usagers de l’aérodrome AUDACE (Association des Usagers de l’Aérodrome et de Chavenay et son Environnement) a signé une deuxième charte de bonne conduite avec la riveraineté, l’ ADNAC (association de défense contre les nuisances de l’aérodrome) et les communes environnantes. Placée sous le signe du dialogue et de la régulation des vols, elle vise aussi à ouvrir l’aérodrome aux populations riveraines au travers d’évènements tels que des « Portes ouvertes », des expositions d’artistes locaux, des présentations métiers pour des collégiens ou encore des « Café-croissant » avec l’ensemble des acteurs de l’aérodrome. Une charte qui a inspiré depuis d’autres aérodromes de la région parisienne. Pour Dominique Dumerval, président de l’association : « Depuis près de 20 ans, nous avons choisi de dépasser le cadre légal et administratif de notre activité pour nous engager dans une relation de dialogue et de transparence avec nos partenaires, que soit les riverains, les élus, les autorités ou encore le Groupe ADP ». 

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