Code OACI
LFOX
Latitude
48° 22′ 51 » N et longitude 2° 04′ 49 » E
Altitude
151 m
Situation
91690 Guillerval, Essonne, à 7,5 km au sud-ouest d’Étampes et à une heure de Paris
Accès
N20
Mise en service
1910
Superficie
112 ha
Nombre de mouvements d'avion de janvier à juin 2021
28 462
Nombre de piste
une de 1 250 m en herbe
une de 700 m en bitume
Nombre de hangars
11
Nombre de sociétés installées sur la plateforme
2
Horaire d'ouverture du terrain au trafic
journée aéronautique : du lever du soleil moins 30 minutes à coucher du soleil plus 30 minutes 7h – SS+30mn (hiver + 1h)
Berceau de la Patrouille de France
La naissance de l’aéroport remonte à 1910 quand l’école de pilotage de Louis Blériot s’installe à Montdésir, suivie en juin de celle de Farman pas très loin, à Villesauvage. En 1914, les militaires prennent possession des lieux. Malgré le stockage des avions démobilisés en 1918, l’aérodrome est référencé comme pouvant accueillir des avions commerciaux en 1920. Mais objectivement, durant l’entre-deux guerres, l’aéroport accueille surtout des escadrons de chasse et de bombardement. Il est alors connu sous le nom de base aérienne 251 Étampes-Mondésir.
En 1930, l’Armée de l’air ouvre l’école de perfectionnement au pilotage, suivie en 1931 par la constitution de la patrouille d’Étampes, ancêtre de la Patrouille de France.
Le premier groupe de voltige militaire pilote des Morane Saulnier MS 230. Le capitaine Amouroux et ses équipiers, les adjudants-chefs Carlier et Dumas, forment le premier trio. En 1935, le MS 225 remplace le MS 230 et l’année suivante les voltiges se réalisent à cinq. L’école d’Étampes est dissoute en 1937. Les voltigeurs s’installent à Salon-de-Provence et prennent le nom de Patrouille de l’École de l’air.
En 1939, un accroissement de l’emprise au sol du site principal est envisagé, arrêté ministériel qui ne sera jamais mis en œuvre suite à l’entrée en guerre. Dès 1940, la Luftwaffe utilise le terrain et y aménage une aire bétonnée et vingt places de stationnement.
En 1946, l’aérodrome est attribué à l’Armée de l’air avant de devenir un centre de transmission et d’être démantelé en 1967, devenant ainsi un simple terrain d’aviation pour le tourisme et le vol à voile. En 1985, l’aérodrome récupère l’ensemble du trafic de l’aérodrome de Guyancourt ; le Groupe ADP rachète le site en 1988.