Reprise équivalente à 20 % du trafic avant crise
Sur les quatre secteurs que compte l’aéroport Paris-Orly, seul le secteur trois est réouvert.
Paris-Orly : un terminal unique divisé en quatre zones "Départs et Arrivées"
Dans le courant de l’été 2020, le trafic devrait ainsi représenter environ 20 % de son niveau normal. Par la suite, la reprise se fera à un rythme plus modéré qu’auparavant.
Des avions plus propres
Pour les compagnies aériennes, la crise sanitaire a eu un rôle d’accélérateur : elles se sont engagées à accélérer le renouvellement de leurs flottes d’avions. Déjà, elles ont écarté de leurs flottes les appareils les plus vieillissants.
C’est une évolution significative : chaque nouvelle génération d’avion permet une réduction des émissions de CO2 à la source de près de 20 % à 25 % par rapport à la génération précédente.
Quelques exemples :
- La compagnie Corsair s’est séparée de l’ensemble de sa flotte de B747-400 et va poursuivre l’intégration d’avions plus récents et plus performants d’un point de vue environnemental, dont des Airbus A330-900 neo neufs.
- Les compagnies Air Caraïbes et French Bee poursuivent la réception d’appareils A350.
- Air France a commandé 60 Airbus A220-300 pour remplacer ses A318/A319, et s’est engagée à affecter prioritairement ses investissements pour le renouvellement de sa flotte.
- D’autres compagnies, comme EasyJet et Vueling, utilisent de plus en plus fréquemment leur A320 neo sur l’aéroport.
Airbus A220-200 / Crédit photo : Romain Coupy.
L’ensemble du secteur aérien a pris des engagements historiques pour accélérer sa décarbonisation
L’ensemble du secteur aérien a pris des engagements historiques pour accélérer sa décarbonisation :
- Air France a confirmé la division par deux d’ici à 2030 des émissions de CO2 au passager-kilomètre par rapport à 2005. La compagnie s’est aussi engagée sur une baisse des émissions de CO2 de 50 % en valeur absolue entre 2019 et 2024.
- De leur côté, les constructeurs se sont engagés à développer pour 2035 un « avion neutre en carbone » fonctionnant à l’hydrogène, avançant donc l’objectif de dix ans par rapport aux prévisions initiales de la filière.
Au sein du Groupe ADP, cela fait déjà dix ans que nous travaillons à la réduction de notre empreinte carbone, avec une réduction de 63 % de nos émissions de C02 entre 2009 et 2019. Notre trajectoire est très claire :
- Neutralité carbone d’ici 2030, grâce à un programme de réduction de nos émissions internes ;
- Zéro émission nette d’ici 2050.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter l’ensemble de nos engagements visant à réduire notre impact sur l’environnement.